La pause repas est indispensable pour les employés, bien que les horaires d’application varient d’une organisation à l’autre. Cela consiste en un arrêt du travail qui ne peut être considéré comme faisant partie du temps imparti pour le travail effectif. Les questions inhérentes à la durée, aux modalités d’application et aux possibilités de négociation sont souvent soulevées. Voici de quoi vous éclairer à ce sujet.
Pause déjeuner : définition légale
La pause déjeuner est un élément indispensable au bien-être, à la santé et à la sécurité des travailleurs. Toute la durée de son travail effectif, un salarié doit être à la disposition de son employeur et respecter les directives. En principe, négocier sa pause déjeuner ne peut pas se faire si celle-ci empiète sur ce temps effectif. En réalité, la pause prévue pour le repas correspond à une interruption de courte durée des activités professionnelles. Ainsi, le salarié peut user librement de ce répit sans être obligé de se conformer aux directives (pause café ou cigarette, conversation téléphonique, etc.). Les modalités conventionnelles peuvent considérer ce temps de pause comme rémunéré quand il n’est pas compté dans le temps de travail effectif.
Durée de la pause du midi : ce que dit la loi
Pour tout travail journalier d’une durée supérieure ou égale à six heures, une pause déjeuner de 20 minutes successives s’impose. Elle est aménagée selon ce qui convient à l’employeur, que ce soit avant ou juste après les 6 heures effectives. Il est cependant possible d’accorder une durée plus longue aux salariés, auquel cas cela doit être précisé dans l’accord d’entreprise ou la convention. , la pause doit être d’au moins 30 minutes pendant un temps de travail effectif de 4h30 d’affilée pour les employés mineurs. Si le salarié le souhaite, il peut toujours négocier sa pause déjeuner afin de la prolonger.
Conditions de négociation de son temps de pause
Négocier sa pause déjeuner pour qu’elle soit d’une durée supérieure aux 20 minutes légales est très courant. Cela rentre dans le cadre d’un arrangement collectif, qui résulte d’une démarche des élus CSE ou des IRP. Pour ce faire, il est primordial de prendre connaissance de ce qui se fait généralement et de considérer l’aptitude du dirigeant d’entreprise à la réception de telles demandes. Il faut aussi se pencher sur la gestion des arguments. Il est également possible de négocier sa pause déjeuner dans le contrat de travail. C’est souvent le cas lorsqu’une personne a des contraintes familiales spécifiques.
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